Publié le 23 Avril 2017
Hello,
Je vous ai raconté lors de mon retour, comment il y a plus de 2 ans, je suis tombé enceinte de notre premier enfant suite à quelques accidents de parcours et trébuchage. Puis je vous ai parlé de ma grossesse si particulière et de mon accouchement. Je reviendrai sur la première année de mon fils, la diversification et toutes les grandes étapes dans de prochains articles.
Aujourd'hui, je voulais vous raconter comment notre petite pomme est arrivée, plus ou moins par surprise dans notre vie.
Déjà, il faut savoir qu'à la maternité, ils m'ont mis la pression sur la contraception. Parce qu'une première grossesse pouvait soit disant tout débloquer. Moi, ça me faisait marrer. Et puis je me disais "ba si il arrive un petit deuxième, pas grave hein on en veut 2 justement". Puis bon on s'est dit que c'était bien qu'ils aient un peu d'écart, et qu'on prenne notre temps pour découvrir notre petit garçon que nous avons tant attendu. On s'est donc mis d'accord (ChériChou, les sages femmes et moi) pour passer au préservatif après l'accouchement avant de prévoir la pause d'un stérilet quelques temps plus tard. En plus, avec l'allaitement (j'en reparlerai bientôt aussi) j'espérai ne pas avoir de retour de couches trop rapide.
On a donc mis en place notre plan, on l'a appliqué. Bon le stérilet et moi on était pas vraiment copains. Et puis l'envie d'un deuxième était bien forte quand même. En plus mes cycles sont revennus tout irréguliers et sans ovulation. Donc j'en ai déduit que la grossesse avait rien réparée du tout chez moi (pas de bol ma vieille). Rapidement on s'est dit bon si il faut de nouveau plus d'un an de traitement et 9 mois pour la grossesse on va pas attendre sinon ils auront 4 ans de différence.
Donc j'ai fait posé mon stérilet en septembre, et je l'ai fait retiré en Janvier. Alors là faut que je précise que c'est un gynécologue qui m'a posé mon stérilet. Mais une sage femme qui me l'a enlevé. Car quand j'ai demandé un rendez vous de retrait de stérilet on m'a dit "pas avant 3 mois" et que "si c'était pour le retirer aussi vite il fallait réfléchir un peu plus". Donc GROS COUP DE GUEULE là, car, zut quand même chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps, et à le droit de disposer de son corps. J'ai donc trouvé une gentille sage femme, qui m'a retiré mon stérilet sans me juger.
Ba oui, parce qu'en faite, beaucoup de femme ne le savent pas, mais la sage femme ce n'est pas que pour l'accouchement. Elles t'accompagnent tout au long de ta vie de femme et avec compréhension et respect. Elles sont souvent accessibles et compréhensives. Elles s'occupent de la contraception, des IVG, de la préparation à l'accouchement, de plus en plus elles sont formées aux échographies, elles accompagnent grossesse et accouchement puis post partum et rééducation périnéale. Bref, vive les sages femmes !
Bon j'en reviens à mes moutons. Nous sommes en Janvier j'ai fait sauter mon stérilet et j'attends que les vilaines reviennent. Et j'attends... Très vite je reprends rendez vous avec ma gygy de PMA, qui nous refait passer les examens de controles avant d'envisager un traitement. Et on se rend bien compte que ça ne marche pas toujours fort de mon côté.
En mai, on repars sur un protocole d'insémination artificielle qui foire magistralement. Et on me découvre suite à de fortes douleurs abdominales des calculs au niveau de la vésicule biliaire. Ce n'est pas rare surtout chez les femmes, surtout après de lourds traitements hormonaux ou une grossesse. Le verdict tombe rapidement, il faut m'opérer et retirer la vésicule. C'est ce qui est fait en Juillet. S'en suit un mois de convalescence. Bizarrement mes cycles sont longs mais a peu près réguliers, et je compte les jours qui me séparent du mois de Septembre et de la reprise des traitements.
Au mois de Septembre, la rentrée se déroule sans accroc, et j'attends patiemment que les vilaines reviennent. J'ai espoir un jour car j'ai de légers spottings, mais ça ne dure qu'un jour et disparait. Je commence à m'impatienter. Ma gygy me dit que si ils ne reviennent pas sous 10 jours il faudra passer sous Duphaston pour déclencher mon cycle artificiellement. Le lendemain, je me lève avec un début de sinusite bien costaude, mon médecin me demande de faire un test avant de pouvoir me placer sous cortisone ou antibiotiques.
Nous sommes le vendredi soir, le labo est fermé, je décide de faire un test pipi le lendemain matin avant d'aller chercher mes médicaments. Pour moi, il est impossible que je soit enceinte, et l'idée de devoir faire une prise de sang pour rien et de devoir attendre les résultats avant de pouvoir prendre le traitement destiné à me soulager, est une perte de temps.
Me voilà donc le samedi matin, vers 5h30 (premieres urines obligent) en train de faire pipi sur mon petit baton en comptant les sacro saintes 8 secondes. Je l'abandonne. Me rhabille. Me lave les mains. Et reviens le voir. Et là...C'est positif.
Mes premiers mots pour ChériChou ne sont qu'un addition de jurons. Il regarde lui aussi le test avec de gros yeux ronds. On s'embrasse. Wahou, c'est donc comme ça que le vive les autres femmes ?
Je décide rapidement d'aller faire une prise de sang à l'ouverture du laboratoire à 7h30. Nous aurons les résultats vers 13h. Ils confirment ma grossesse et la date de la mi Aout je suis donc enceinte de déjà 7 semaines d'aménorrhées ! Quel choc ! Je n'ai aucun symptomes contrairement à ma première grossesse (mais ça c'est une autre histoire).
***
Moi, l'infertile, je suis finalement tombée enceinte naturellement...
Je sais que malheureusement cela ne se passe toujours ainsi pour tout le monde, j'ai conscience que nous avons eu de la chance, mais je voudrai aussi dire aux mamans ou aux futures mamans ou aux essayeuses en difficulté que tout peu arriver, que le nature a ses secrets. Restez positives, gardez espoirs, et surtout Courage!
Je vous raconterai bientot comment nous l'avons annoncé à nos proches, comment j'ai vécu cette grossesse...
J'espère que ça vous a plu !
A Bientot !
Luky Beauty